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Blog > 10 février 2025 - TECH

L’architecture microservices : usages et perspectives

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Qu’il s’agisse de développement, de déploiement et/ou de maintenance, le succès de l’architecture microservices révolutionne 
les pratiques. Diviser les applications en différents services autonomes implique de nouvelles méthodes, par comparaison avec 
les architectures dites « monolithiques ». Focus sur les usages des microservices et les outils à connaître.

Microservices : Une architecture qui correspond à de nouveaux besoins

L’architecture microservices répond à un enjeu de taille : comment rendre plus évolutive et plus agile une application spécialisée. Dans l’informatique, on a longtemps utilisé une structure monolithique pour la plupart des usages logiciels : derrière l’interface utilisateur, l’ensemble des fonctionnalités étaient regroupées dans un seul répertoire, un seul code, une seule instance.

Si ses applications « centralisées » ont longtemps été privilégiées pour leurs performances et leurs facilités de développement et de déploiement, la demande toujours plus forte en scalabilité et en souplesse des grands systèmes informatiques a eu pour conséquence le développement d’architectures différentes.

La solution des microservices a donc fait son apparition ces dernières décennies. Son principe ? Chaque service d’une même appli est entièrement autonome, et son fonctionnement indépendant, l’architecture principale du logiciel intégrant les éléments à travers différentes implémentations (sur la machine, sur un serveur, dans le cloud). On appelle donc microservice ces petites unités autonomes qui peuvent être déployées, maintenues, remplacées ou mises à jour séparément. Les interactions entre microservices peuvent être gérées de manière fluide, via des API par exemple.

Aujourd’hui, on utilise principalement cette architecture sur des applis cloud-natives, des infrastructures serverless, et à travers des solutions de conteneurisation qui rendent encore plus simples les différentes étapes de développement et d’utilisation. Au résultat : un déploiement dynamique des microservices, une mise à l’échelle automatique et des ressources informatiques préservées.

Microservices : Ce qu’il faut savoir avant d’adopter cette architecture 

Sur un même projet « from scratch », un développement en microservices demandera davantage de rigueur et apparaîtra plus complexe qu’une architecture monolithique. C’est pourquoi l’un des prérequis fondamentaux de ce type d’app est la pratique DevOps, ainsi que l’agilité. L’adoption d’une chaîne allant des développeurs aux opérateurs, basée notamment sur l’intégration continue, les itérations et les tests multiples, contribue à fluidifier le développement et surtout la logique de cette architecture. Chaque microservice représente un élément à part entière, et il est ensuite intégré, une fois fiabilisé, à une architecture plus large.

C’est dans ce contexte que les solutions de conteneurisations comme Docker prennent toute leur importance, chaque microservice étant préférablement placé dans un conteneur avec ses dépendances, ses bibliothèques, de manière à éviter les conflits système. Cela rend le déploiement beaucoup plus simple, notamment grâce à l’organisation des différents microservices par des orchestrateurs, comme Docker Compose (dans un premier temps), Docker Swarm, Kubernetes ou Mesos. Ces outils agrègent les différents microservices et permettent leur exploitation depuis des environnements variés.

Solutions de conteneurisations, services cloud, orchestrateurs… Lorsque des besoins spécifiques d’une application nécessitent une architecture en microservices, il est important de suivre certaines bonnes pratiques et de travailler sur des environnements inédits afin de bénéficier des avantages de cette approche : la modularité, la scalabilité par microservice (et non par appli) et la maintenance.

 

Des outils spécifiques aux microservices à connaître 

L’essor des microservices correspond évidemment à une évolution des usages. Si bon nombre de technologies préexistent au succès des apps développées suivant cette architecture (Docker, Kubernetes, les API REST), un certain nombre correspond spécifiquement aux processus de communication entre services. On le remarque par exemple avec Apache Kafka, une plateforme de diffusion de données en continu, qui utilise différents modes (asynchrone, événementiel, à dimensionnement vertical/horizontal) afin de proposer, en temps réel, à haut débit, des échanges de data extrêmement performants. Même chose avec le framework gRPC, qui simplifie et fluidifie les échanges synchrones de data entre microservices, via un protocole allégé, le Protobuf, qui opère la sérialisation des données. Pour observer et gérer ces différents flux de data, on peut ajouter à l’application et à ses différents environnements et microservices un service comme Istio, qui vient mailler les services, assure la gestion du trafic et des différents protocoles de sécurité appliqués pour l’échange de datas.

De manière générale, les outils les plus importants à connaître et à pratiquer dans le design d’une architecture à microservices sont les formats de data (outre le Protobuf, des systèmes classiques comme le JSON ou avancés comme MessagePack), les protocoles d’échange (API REST, Https2/3) et les normes de sécurité et d’authentification. Les directions IT peuvent donner de grandes pistes quant aux technologies à employer en fonction du résultat voulu.

L’architecture en microservices fait aujourd’hui appel à de nombreux domaines de l’informatique et contribue à l’amélioration globale du marché, grâce à des spécialistes, mais aussi des ingénieurs généralistes qui s’initient à cette manière d’orchestrer directement les fonctions d’un logiciel.

Chez agap2IT, nous développons des solutions modernes et performantes en intégrant des architectures microservices au cœur de vos projets applicatifs. Notre expertise couvre des outils phares comme Docker, Kubernetes et Kafka, pour vous offrir des applications évolutives, modulaires et adaptées aux besoins de demain.

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