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Blog > 06 août 2025 - TECH

Hash et blockchain en cybersécurité : une tendance pour l’avenir

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Si le grand public associe davantage la blockchain avec les cryptomonnaies – en particulier le Bitcoin – les différents principes de cette chaîne, en particulier la sécurisation des données par hash et la décentralisation des authentifications, peuvent également s’appliquer à la cybersécurité. Des pratiques actuelles, dans la cybersécurité data, et des développements en cours de cette technologie justifient aujourd’hui que les spécialistes sûreté s’y intéressent.


Une technologie née pour la finance et adoptée dans l’IT pro

En 2008, en marge de la crise financière, Satoshi Nakamoto écrivait le livre blanc qui allait le rendre célèbre. En définissant la blockchain et le hash comme support d’une monnaie nouvelle, il initiait tout une série de technologies importantes. Et si son but initial (la décentralisation financière, prélude à la décorrélation entre émission monétaire et banques institutionnelles) a été accompli, le modèle du Bitcoin, notamment la chaîne de blocs et la distribution de nœuds indépendants pour l’authentification, s’est étendu à d’autres secteurs. Dans l’IT, on a ainsi importé les avantages de la blockchain dans certains systèmes, arguant que son utilisation renforçait la traçabilité des données (grâce à l’horodatage infalsifiable des blocs), leur immutabilité, la transparence des transactions et la décentralisation des vérifications.

La blockchain a donc gagné progressivement des applis métier (par exemple avec des solutions de traçabilité pour les chaînes logistiques, chaque étape correspondant à un bloc), des logiciels de données sensibles – notamment dans le domaine médical – ou encore des systèmes d’identité décentralisée, comme les services de « Self-Sovereign Identity » lancés par IBM (Sovrin), Microsoft (ION) ou des sociétés spécialisées.

 

La blockchain dans la cybersécurité : des avantages stratégiques  

C’est avec le hash que la blockchain a acquis sa réputation de sécurité la plus importante : le hachage des données en autant d’empreintes uniques, via des fonctions cryptographiques (SHA, par exemple), assure des avancées importantes dans le domaine de la sûreté des données. D’une part, mettre en place une chaîne autour d’un ensemble de fichiers, de logs, voire de transactions, entraîne un monitoring de chacun d’entre eux, toute altération ou modification entraînant un nouveau hash. D’autre part, la chaîne de blocs utilise des paires de clés privées/publiques, pour assurer l’authentification de l’émetteur et éviter les informations produites par une source non vérifiée. Dans le domaine de l’architecture des larges systèmes d’information, le fait que différents nœuds s’occupent de la vérification des hash dilue le risque de faille en autant de points, et évite donc de concentrer toutes les informations critiques sur un seul serveur. Ce procédé s’applique d’ailleurs désormais dans les réseaux : des DNS basés sur la blockchain assurent des domaines contre les attaques DDoS, de même que de plus en plus de connexions via des signatures numériques utilisent un système de cryptographie à clé publique adossée à une blockchain.

En plus des hashs, l’existence des « smart contracts », ces exécutions automatisées de code sous réserve de conditions suffisantes de sécurité, fait partie de l’arsenal déployable désormais dans des secteurs critiques. Des projets de plateformes médicales, mais aussi des applications industrielles côté IoT, en témoignent : IBM, avec son partenaire Sonoco, développe par exemple un suivi de la température de certains médicaments entre le fabricant et le praticien médical. Un smart contract authentifie la conformité du produit à chaque étape, un script identifiant dans la blockchain les températures précédemment enregistrées. Couplé à un système de hash, cela permet une sécurisation des datas échangées pour des applications critiques.

 

De plus en plus d’applications dans le futur : enjeux et prérequis

La multiplication future des usages de la blockchain se manifeste actuellement par une offre de formation qui vise à sensibiliser les décideurs, les ingénieurs et les développeurs à ce que cette technologie peut apporter à un écosystème IT axé sécurité. D’où l’existence, désormais, de certificats, qui peuvent être passés en ligne, afin d’en savoir plus sur les grands principes de la chaîne, du hash, à la fois dans des applications crypto mais aussi et surtout pour des débouchés métier. La plus complète, pour l’heure, est la Certified Blockchain Security Professional (CBSP) qui mélange vraiment l’aspect blockchain aux composantes sécurité. D’autres formations ou examens permettent de se spécialiser dans tel ou tel aspect du Web3 et des architectures décentralisées, comme la Certified Smart Contract Auditor (CSCA) côté transaction sûre, ou SECUPKI dans le domaine de la cryptographie par clés privées/publiques.

Autant de modules qui permettent de comprendre les grands principes et applications de la blockchain dans différents domaines de l’IT. Si elle n’est pas la panacée universelle, la chaîne de blocs pourrait bien être, à l’avenir, l’un des contrefeux aux processeurs quantiques, dont les capacités supposées – le cassage des méthodes de chiffrements les plus utilisées actuellement – inquiètent les donneurs d’ordre dans le domaine de la cybersécurité. Par ailleurs, le marché de la blockchain as a service, développé par les leaders mondiaux du cloud professionnel, est en phase de croissance, signe de l’adoption de ce type de technologies par de nombreux acteurs mondiaux. Enfin, la convergence entre IA et blockchain, dans certaines applications, requerra probablement des ingénieurs avec double compétence (LLM + Web3, par exemple) dans les années à venir. Et leur équivalent côté cybersécurité.

Figurant désormais parmi les pistes de réflexion pour le développement futur de l’IT, la blockchain a atteint une maturité suffisante pour être considérée comme composante de la boîte à outils des experts cybersécurité en 2025. Et si l’arbre médiatique (les cryptomonnaies) cache une forêt d’évolutions technologiques (Web3, smart contracts, hash, PKI…), il importe aujourd’hui de faire une veille pour mesurer les avantages de ces usages professionnels présents et à venir.

 

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